Comment j’ai appris à aimer mes cheveux naturels : Mon retour au naturel et ma découverte identitaire

Comment j’ai appris à aimer mes cheveux naturels : Mon retour au naturel et ma découverte identitaire

Voir ma fille souffrir, pleurer à cause de la douleur liée aux cheveux réveilla le trauma de la petite fille en moi. (…) Le même schéma se répétait donc et pour moi c’était hors de question.

Tes cheveux sont trop durs !

Tes cheveux sont trop secs !

Tes cheveux sont trop touffus !

Tes cheveux sont trop … Je te laisse compléter la longue liste.

Avec ça, comment ne pas nourrir le rejet de cette magnifique nature de cheveux naturels/crépus/afros/texturés ?! Nous reviendrons à cette question par la suite.

Quand j’étais enfant, je DÉTESTAIS mes cheveux ! Oui, je les détestais littéralement parce qu’ils me faisaient extrêmement souffrir. Le moment de la coiffure c’était un calvaire, j’en ai gardé d’horribles souvenirs sans exagérer. Mais ça, c’était avant ! Aujourd’hui j’ADORE mes cheveux. Je les adore tellement que je rêve d’un monde où tous les afros descendants ADORENT leurs magnifiques cheveux.

À travers les lignes suivantes, je voudrais partager avec toi le cheminement qui m’a conduit à cela.

La douleur des coiffures, un véritable trauma de l’enfance


Nous allons commencer par remonter le temps. J’ai en tête l’image de cette petite fille assise entre les jambes de sa maman, sa tata ou la coiffeuse. Son corps est immobilisé entre les jambes de celle qui la rend « belle » à travers une jolie coiffure. L’objectif est simple, qu’elle bouge le moins possible malgré la douleur qu’elle ressent sur son crâne. Snif

Pour moi, cette douleur représente un véritable trauma d’enfance. Un trauma qui m’a emmené à me dire depuis mes 7 ans que jamais mes enfants ne souffriraient pendant les moments de cheveux. Malheureusement, j’ai échoué à cela. ☹  Je t’en dis plus successivement.

Pour pallier cette douleur récurrente, une solution a été trouvée : le défrisage !

Je me souviendrais toujours de ce dimanche après-midi où ma sœur ainée a eu la bonne idée de me défriser les cheveux afin qu’ils soient plus « faciles » à coiffer. Le soleil était à son zénith ce jour-là, le vent soufflait légèrement, faisant danser les feuilles du goyavier que nous avions dans notre cour avant. Elle me présenta cette boîte contenant le Graal pour mes cheveux selon elle. Dans la boîte il y avait : un pot coloré, une notice d’utilisation qu’elle ne prit pas le temps de lire, une paire de gants transparents pour se protéger les doigts et une sorte de spatule pour appliquer le produit sur mes cheveux. Lorsqu’elle ouvrit le pot, il s’en dégageait une forte odeur de produits chimiques.

Clairement, rien qu’à l’odeur nous aurions dû deviner que ce truc serait nocif… Contrairement à tout ce que tout le monde pouvait en dire.  

La phase de l’application arriva et ma sœur bienaimée fit de son mieux pour se dépêcher afin d’éviter que le produit ne « brûle » mes cheveux et mon cuir chevelu. Oui à ce point-là ! En cas de durée d’application trop longue, le défrisant peut conduire à brûler la peau du crâne et faire tomber tous les cheveux du sujet qui s’en sert. Le truc est capable de se transformer en crème dépilatoire si tu n’es pas sage.

Ça chauffait, c’était douloureux, je n’en pouvais plus, mais ma sœur m’encourageait à tenir bon sinon ça n’aurait pas été efficace vu combien mes cheveux étaient « durs ». L’heure du rinçage sonna et je m’en souviens comme si c’était hier : j’eus l’impression de perdre une partie de moi.

À cette époque je ne savais pas comment exprimer cette sensation alors je ne dis rien. Mais aujourd’hui je suis convaincue de m’être coupée d’une partie de moi par ce geste désespéré que je qualifie aujourd’hui de rejet capillaire.

Mais le défrisage est le signe d’un rejet capillaire

Oui, le rejet capillaire est caractérisé par le fait de ne pas accepter sa nature de cheveux telle qu’elle est. Qu’il s’agisse de la texture, l’épaisseur, la forme et la taille de la boucle ou encore de la densité. Je ne te parle pas de longueur ici, car selon moi, c’est un facteur qui dépend uniquement de soi-même.

Une fois cette brève sensation de perte identitaire passée, je peux t’assurer que j’étais trop contente de pouvoir me passer les doigts dans les cheveux en commençant par la racine comme des cheveux caucasiens. C’était en effet moins douloureux lorsqu’il s’agissait des tresses cependant ce qu’on ne m’avait pas dit, c’est qu’il aurait fallu vivre cette expérience tous les deux mois environ. Au bout de quatre mois j’en ai eu marre et je me fis couper les cheveux. Ma maman en fut CHOQUÉE, attends-je te raconte l’affaire dans le détail ahahahahahaha

Pour reprendre le contrôle : « je veux les couper super court, limite la boule à zéro. »


Je suis en classe de sixième, ma voisine vient de perdre son grand-père et selon la tradition, tous les petits enfants doivent se raser le crâne. Étant en pleine adolescence pour elle c’est hors de question, comment se départir de ce qui symbolise sa féminité ? Elle est en larme, elle ne veut pas aller au coiffeur. Elle pleure plus pour ces cheveux que pour son papi, elle ne comprend pas pourquoi elle doit subie cette injustice (selon elle hein).

Pour l’encourager à sauter le pas, mais surtout lui éviter une fessée mémorable, je décidai d’aller avec elle en lui disant ceci : « si tu paies ma coupe, je t’accompagne et je me fais couper les cheveux en premier pour que tu réalises que ce n’est pas si grave. Ce ne sont que des cheveux au final, ils repousseront ne t’en fais pas. » Elle accepta et c’est ainsi que pour la première fois je pris une décision personnelle concernant mes cheveux : « je veux les couper super courts, limite boule à zéro. »

Stupeur et incompréhension de l’entourage – les cheveux signes de féminité

Ce soir-là, je crois que si ma maman n’eut pas de crise cardiaque à cause de moi, elle n’en aura jamais par ma faute lol.

Maman était choquée de me voir la tête nue, elle en était bouche bée. Quand elle put en placer une, elle me demanda ce que j’avais fait, si quelqu’un m’avait forcé. Je lui expliquai alors que non, que j’en avais marre de tout ça et je voulais juste être tranquille. Elle ne comprit pas sur le coup.

Heureusement pour moi, mon cher Papa qui avait tout entendu lui fit réaliser à quel point c’était une bonne chose, pour moi, mais aussi pour elle, car ainsi, on ne perdrait plus de temps à me coiffer les dimanches après-midi.  C’est ainsi que j’ai gardé mes cheveux super courts jusqu’en classe de seconde où j’ai commencé à ressentir la pression de la société sur ce fameux symbole de féminité que sont les cheveux.

Ainsi démarra une saison de défrisage à n’en plus finir, de tresses avec extensions aussi longues et colorées que possible… Tous les deux mois, il fallait y passer pourquoi ? Je ne saurais te répondre si ce n’est faire comme tout le monde… Tous les moyens étaient bons pour cacher mes cheveux naturels. C’est dans cette saison de ma vie que la fameuse croyance : « Il faut souffrir pour être belle » s’ancrât au plus profond de mon être.

Il faut souffrir pour être belle et remarques déplacées

On m’a fait penser que c’était normal d’avoir mal lorsqu’on me défrisait les cheveux, ça devait chauffer pour être efficace. Sinon ça n’allait pas « cuire » et j’aurais gaspillé mon argent…

On m’a dit qu’il fallait que les tresses soient extrêmement serrées pour que mes cheveux « poussent ».

On m’a dit que c’était normal que je ne puisse pas poser ma tête sur mon oreiller le premier jour des tresses.

On m’a dit que mes cheveux, dans leur nature d’origine, n’étaient pas assez bien pour que je les porte fièrement.
Combien de fois ai-je eu droit à : quand est-ce que tu vas te coiffer ? Lorsque j’avais le malheur de laisser mes cheveux respire deux-trois jours.

Combien de fois ai-je eu des remarques négatives sur mes cheveux lorsque je les présentais tels qu’ils étaient ? Bon aujourd’hui avec le recul j’avoue qu’ils n’étaient pas en très bonne santé étant donné que je ne savais pas du tout en prendre soin.  Mais quand même !!

Un jour, j’en ai eu marre !

J’en ai eu marre de noircir le carreau de la salle de bain ainsi que le lavabo de mes cheveux tellement ils se cassaient vu combien ils étaient fragiles.

J’en ai eu marre de voir mes cheveux s’affiner chaque jour un peu plus à cause de leur fragilité due au calcaire dans l’eau du robinet et au défrisage évidemment.

J’en ai eu marre de devoir tous les deux mois passer à la case défrisage, car il fallait bien cacher les repousses causées par mes nouveaux cheveux au niveau du crâne. Pourquoi ? Je ne sais pas.

J’en ai eu marre de simuler de la longueur avec des extensions toujours plus longues, encore plus colorées et plus lisses que jamais. Car selon les standards à l’époque : il fallait que ce soit long pour être beau.

J’avais en tête le souvenir de la petite fille en moi avec une belle touffe abondante. Après plus d’une année de réflexion, je décidais de repartir à zéro en faisant une boule à zéro. Dans le jardon, cet acte s’appelle un big chop. Pstttt tu n’es pas obligée de faire comme moi. Il y a d’autres solutions.

À cette époque le mouvement « nappy » commençait à se populariser, j’en entendais parler sans me sentir concernée, car au fond je crois que je ne voulais qu’une chose : me RETROUVER.

Retour au naturel et revendications identitaires

Parce que oui, le retour au naturel c’est une revendication identitaire, il permet de renouer avec qui on est vraiment à l’intérieur de soi, car c’est ainsi que nous avons été créées avec cette magique typologie de cheveux versatile.

Il y a bientôt 10 ans, je retournais au naturel sans aucune conviction. D’ailleurs, j’avais très vite fait de retourner à mes chères extensions qui me permettaient d’être toujours on fleek parce que mes cheveux à eux tous seuls n’étaient clairement pas assez. Je retombais également dans l’inconnu, parce qu’une chose est sure défrisée ou pas, si on n’apprend pas à connaitre cette nature particulière de cheveux, il n’y a pas vraiment de différence en dehors de l’absence de défrisage.

Pour ma fille j’ai pris la pus belle décision de nos vies : apprendre à connaître nos cheveux

L’année qui suivit, j’eus ma première fille, Vava.

Je faisais de mon mieux avec ses cheveux, vraiment. Je faisais quelques soins par-ci par-là, glané sur YouTube. J’essayais de faire attention à comment je touchais ses cheveux afin de lui faire le moins mal possible et malgré tous mes efforts, j’ai échoué.

Voir ma fille souffrir, pleurer à cause de la douleur liée aux cheveux réveilla le trauma de la petite fille en moi. Et le must ce fut le jour où mon chéri me dit : « vas-y, vaut mieux lui couper les cheveux comme ça elle ne souffrira plus et tu seras moins angoissée et stressée de ce moment… » Exactement ce que mon Papa disait à ma maman 20 ans plus tôt. Le même schéma se répétait donc et pour moi c’était hors de question.

Hors de question que ma fille rejette ses cheveux comme moi à cause de la douleur.

Hors de question que ma fille manque de confiance en elle à cause de ses cheveux naturels.

Hors de question que ma fille n’aime pas inconditionnellement ses cheveux.

Comment changer cela ? Je ne savais pas, mais ce jour-là, je pris LA décision.

Je pris la décision d’apprendre. Apprendre à faire autrement en me disant : si elles (les jolies demoiselles avec de magnifiques chevelures sur YouTube) y arrivaient alors pourquoi pas moi ?

Pour ma fille, ma muse, mon inspiration, je pris une des plus belles décisions de nos vies

Apprendre à connaitre nos cheveux afin de pouvoir répondre au mieux à leurs besoins. Apprendre à les manipuler, de la bonne manière avec des outils adaptés. Apprendre à les coiffer avec le moins de douleur possible. Me réconcilier intentionnellement avec eux afin de révéler leur potentiel de folie. Apprendre à les aimer, inconditionnellement afin de pouvoir transmettre cet amour de soi à ma descendance.

Le pari n’était pas gagné. Plusieurs personnes m’ont même dit que je perdais mon temps, car c’était impossible. C’était impossible qu’une Africaine puisse avoir de beaux et longs cheveux naturellement. Toutes ses filles sur les réseaux étaient « mélangées » selon eux. Elles bénéficiaient donc d’une génétique plus favorable.

Bien décidée à apprendre, je n’en tenais pas compte. Seuls mes objectifs m’importaient à ce moment-là. C’est ainsi que j’ai persévéré malgré tous les aléas rencontrés sur le chemin, je n’ai pas lâché. Les premiers résultats ont été pour ma fille. Cela m’a encouragé en me disant : si j’ai des résultats pour la chair de ma chair alors je peux en avoir pour moi aussi.

Les cinq étapes du combat du rejet capillaire

Ce chemin a été un beau chemin de gain de confiance en moi à travers mes cheveux. Aujourd’hui, Le combat du rejet capillaire par lequel je suis passé pourrait être résumé selon les 5 phases suivantes :

Le déni

Le déni, je suis en accord avec tout ce qu’on m’a enseigné depuis mon enfance, mais au fond de moi je commence à me poser des questions ; est-ce que le défrisage, les extensions, les tissages et les perruques sont les seules solutions ?

Le doute

Le doute, je vois bien toutes ses femmes qui portent leurs cheveux naturels/crépus/texturés, c’est beau, je veux la même chose, mais je me dis que je n’y arriverai pas, ce n’est pas accessible pour moi cependant je veux y croire au fond de moi ;

Le déclic

Le déclic

Le déclic, cet événement, cette action, cette vidéo, ce post, n’importe quoi qui m’emmène à prendre LA décision. Je définis mes objectifs et je PASSE À L’ACTION pour voir le changement s’opérer malgré cela je continue de cacher mes cheveux, cette fois je les cache parce qu’ils sont trop beaux. J’ai tellement peur du regard d’autrui sur mes cheveux que je préfère les cacher ;

L’acceptation

L’acceptation, je commence à assumer mes cheveux petit à petit. Je commence à les voir comme un allié et non plus comme un ennemi, un peu comme le temps finalement. Je commence à les porter au naturel beaucoup plus souvent (sans rastas/rajouts, sans greffes/tissage, sans crochet braids, sans perruques …) et à enjoy ses moments, car je me retrouve avec MOI dans mon entièreté et je suis badasse ;

L’AMOUR ❤️

L’amour, je kiff grave mes cheveux, je les aime de tout mon cœur et ils me le rendent bien. Il y a des hauts et des bas, mais mon amour ne fait que se renforcer avec le temps. Tu sais, presque comme avec un partenaire idéal. Plus le temps passe et plus la relation se renforce😉

À quelle phase penses-tu te situer ? N’hésite pas à laisser un petit commentaire ci-dessous pour me faire savoir.

Aujourd’hui, je suis fière de pouvoir montrer l’exemple à d’autres mamans comme moi.

Avec l’aide de mes deux filles, je suis fière de pouvoir montrer l’exemple à d’autres enfants pour leur montrer que c’est POSSIBLE ! Ce n’est pas réservé à une catégorie de personnes seulement.

Je souhaite que nous soyons des modèles afin que d’autres femmes et enfants afros descendants puissent se reconnaitre et ainsi décider de faire le chemin de l’acceptation de soi, de leurs cheveux pour gagner confiance en elles et s’aimer inconditionnellement à travers leurs cheveux.

Une chose à retenir de cet article serait donc : prendre soin de ses cheveux et de ceux de ses enfants, ça s’apprend. Tu as le choix de décider d’apprendre ou pas, c’est ta décision. Souviens-toi que ton bien-être capillaire et celui de ton /tes enfant(s) dépendent uniquement de toi. L’héritage que tu leur transmettras est aussi entre tes mains.

Mon objectif n’est pas de t’accabler ou te faire culpabiliser. Mon objectif est de semer la petite graine qui te poussera probablement à la réflexion.

Parce que l’étape d’après c’est apprendre, s’améliorer et continuer d’aller toujours de l’avant en faisant de ton mieux, car c’est tout ce qui compte.

Je pourrais de parler de cheveux toute la journée, cependant je vais m’arrêter là pour aujourd’hui. Si tu veux découvrir mon univers, n’hésites pas à venir me rejoindre sur Insta @lily.vava.diva

Merci de m’avoir lu !

Prends soin de toi.

Laétitia

22 thoughts on “Comment j’ai appris à aimer mes cheveux naturels : Mon retour au naturel et ma découverte identitaire

  • Reply Laetitia avril 16, 2023 at 8:00 am

    Merci Annabelle pour cette belle expérience!
    J’ai adoré écrire cet article 😍

    • Reply admin avril 16, 2023 at 9:11 am

      Et j’ai adoré te lire!
      Merci infiniment de nous avoir ouvert ton univers, et
      Merci pour ton engagement Laétitia 🙂

      • Reply Hadizatou avril 23, 2023 at 8:04 pm

        Très bel article !

        Merci Laeticia pour ce moment de témoignage et de force que tu nous donnes. Sans oublier Annabelle qui fait un travail génial sur ce blog !

        J’adore votre manière d’écrire les filles !

        J’ai éclaté de rire lorsque tu disais « Le truc est capable de se transformer en crème dépilatoire si tu n’es pas sage. » Mon Dieu! Comment on a subit ça! Heureusement, j’ai pris conscience de revendiquer mon identité aussi il y’a 13 ans…

        Et ton idée super ingénieuse d’accompagner ta copine se couper les cheveux en même temps que toi 😂.Je reconnais la déterminée !

        Ta page Instagram est une réelle motivation pour moi en tant que maman. Ton énergie et ton engagement me pousse à revoir la manière d’aborder la question de cheveux entre ma fille et moi!

        Merci pour ce travail ! J’ai adoré vous lire ❤️

        • Reply admin avril 23, 2023 at 8:24 pm

          Coucou Hadizatou,
          C’est toujours tellement lumineux et positif quand tu parles/écris.
          C’est un vrai plaisir de te lire
          Merci pour tes encouragements
          A bientôt 🙂
          Annabelle

  • Reply Nfonte Florette avril 16, 2023 at 9:20 am

    Merci chère Laetitia pour ce témoignage édifiant, je me reconnais également dans certaines étapes de ton parcours dans l’enfance et ça n’a pas toujours été facile à vivre. Hâte d’en savoir plus dans tes prochaines publications 🙂

    • Reply admin avril 19, 2023 at 5:31 pm

      Bonjour FLORETTE,
      Je te remercie pour ce commentaire 🙂 Je crois que nous sommes nombreuses à nous reconnaître dans le témoignage de Laétitia et sans vouloir parler à sa place il se dit qu’elle prépare de belles choses pour ses abonnées

  • Reply Brigitte NGUETCHUANG FOHOM Epouse DJEUTCHEU avril 16, 2023 at 10:09 am

    Merci pour ce travail magnifique que tu fais. Je te reviens bientôt dans la team Nappy.

    • Reply admin avril 19, 2023 at 5:33 pm

      <3 Je lui passe le mot Brigitte!

  • Reply Jasmine avril 16, 2023 at 12:15 pm

    Merci pour ce partage édifiant. Il est vrai que de nos jours certaines mamans ou jeunes filles choisissent le chemin le plus facil( defrisage,tissage…) et apprécient de moins en moins le naturel CRÉPUS 😀.
    Comme tu l’as dit plus haut il faut une bonne prise de conscience et accepter qu’on peut être belle et fraîche avec des cheveux naturel. Je t’encourage a fond dans cette lancée et je suis sûr que tu parviendras a créer un réel déclic en chacun de nous🙌🙏

    • Reply admin avril 19, 2023 at 5:32 pm

      Bonjour Jasmine
      C’est vrai que la facilité n’est pas toujours la voie de l’identité. Dans une société où l’on nous encourage à nous effacer, porter ses cheveux au naturel est une grande décision !
      Merci pour ton commentaire
      Bien à toi
      Annabelle

  • Reply Jasmine avril 16, 2023 at 12:18 pm

    Merci pour ce partage édifiant. Il est vrai que de nos jours certaines mamans ou jeunes filles choisissent le chemin le plus facil( defrisage,tissage…) et apprécient de moins en moins le naturel CRÉPUS 😀.
    Comme tu l’as dit plus haut il faut une bonne prise de conscience et accepter que l’on puisse être belle et fraîche avec des cheveux naturels. Je t’encourage à fond dans cette lancée et je suis sûr que tu parviendras a créer un réel déclic en chacune de nous🙌🙏

  • Reply Marie Gisèle Gueye avril 16, 2023 at 2:54 pm

    Merci beaucoup ma fille chérie pour le partage, ces produits ne sont pas du tout bien, ni pour les cheveux, mais ainsi pour notre santé.
    J’ai bien pris note, merci encore.

    • Reply admin avril 19, 2023 at 5:35 pm

      La transmission intergénérationnelle : de mère à fille et de fille à mère ! Je comprends maintenant la vocation de votre fille
      Merci pour ce beau témoignage Marie Gisèle

  • Reply Sonia Akemakou avril 16, 2023 at 6:05 pm

    Merci Laëtitia, pour cette histoire. Tu es une battante! Bas-toi ainsi pour le reste. Je n’ai pas la même histoire, mais j’en lis et en entends beaucoup de semblables. Ça doit servir d’exemple.

    • Reply Carine avril 18, 2023 at 2:19 pm

      J’espère pouvoir réussir ce challenge , que la manipulation des cheveux de ma fille soit un plaisir pour elle , car pour le moment c’est un combat .

    • Reply admin avril 19, 2023 at 5:36 pm

      Sonia,
      Belle histoire de fierté et d’identité n’est-ce pas ?
      Moi aussi le texte de Laétitia m’a fait chaud au coeur !

  • Reply Elaine avril 17, 2023 at 10:28 am

    Quel témoignage ! Nous sommes nombreuses à avoir plus ou moins le même vécu enfant. Il faut en finir avec cette image dégradante des cheveux crépus. Merci pour ces mots qui doivent servir d’exemple et permettre de s’aimer comme on est.

    • Reply admin avril 19, 2023 at 5:38 pm

      Elaine,
      Haut les ambitions les battantes!
      Merci pour ton témoignage, l’Histoire se (re)construit ensemble
      Annabelle

  • Reply Sandra Ngwaka avril 17, 2023 at 10:29 am

    Merci ma belle poir ce témoignage qui nous permet de nous remettre en question. J’aime bien te lire et appliquer tes conseils, même ci je ne te le dis pas souvent, mais sache que tu impactes beaucoup de personnes autour de toi

    • Reply admin avril 19, 2023 at 5:40 pm

      Sandra,
      Je suis d’accord Laétitia impacte par sa positivité et sa présence solaire qui rayonne aussi sur les réseaux.
      Je suis heureuse qu’elle aie accepté d’écrire sur le blog sur ce sujet qui touche à nos sensibilités 🙂
      Merci a toi pour ton commentaire Sandra

  • Reply Kengne avril 22, 2023 at 6:56 am

    Merci Laetitia .
    Je me reconnais tellement dans ces lignes.
    Je travaille à rester naturalle. J’avoue que ce n’est pas toujours facile.
    Merci encore!!
    Diane

    • Reply admin avril 22, 2023 at 7:51 am

      Bonjour Diane
      Merci pour ton commentaire, je suis sûre qu’il est tellement enthousiaste qu’il est dejà parvenu à sa destinatrice 😉
      A bientôt
      Annabelle

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